Panama 6019 km
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Je ne compte plus les passages de frontières mais celui là entre le Costa Rica et le Panama à Sixaola est assez insolite, un ancien pont ferroviaire. Très vétuste !!!! aucune voiture n’y passe.
Robinson au Panama. Le Panama ne fait que 75 000 km² mais c’est un pays tout en longueur et pour en atteindre la partie Sud il me faudra quelques tours de roues et des litres de sueur.

Ah que je l’aime.
La grande différence avec le Costa Rica c’est la chaleur lourde et étouffante au milieu de la jungle. Rien que regarder mon vélo je transpire!!!!
A bord d’un water taxi je me rends dans l’archipel de Boca Del Torro. Cet archipel est composé de 5 iles principales et d’ une multitude d’îlots. Tous sont accessibles par bateau mais seule l’île de Colon possède un petit réseau routier. Une trentaine de kilomètres d’asphaltes.
Le reste c’est de la piste ou des chemins pour accèder au Nord.



Plage de Bluff
Je suis seul sur la plage qui s’étend sur plusieurs kilomètres seules les tortues peuvent venir me rendre une petite visite durant la nuit pour la ponte.

Lever de soleil  à mon réveil.

Campement de rêve sur une plage déserte.
La piste qui mène vers le Nord de l’île est semée d’embûches, surtout après la pluie de la veille.

Il faut toujours faire attention où l’on pose les roues.

Cette douche est la bienvenue.

Vu le panneau je vais avoir besoin d’un coup de main. Utiliser un panneau de descente à l’envers cela donne des sueurs froides.
Les pluies en Amérique Centrale sont toujours très violentes.

Pour traverser le pays d’Est en Ouest je vais devoir franchir le col de la Division Continentale. C’est un col sans fin et la pluie n’arrange en rien ma progression.
Mais à quelques kilomètres du sommet, Hector le gardien d’une ancienne usine  me propose d’utiliser  une pièce pour dormir au sec. Elle est la bienvenue.
La pluie rend les cascades encore plus belles.
Ah je l’attendais celui là.
 
Pas toujours facile de trouver un endroit où passer la nuit, euh attention de ne pas se tromper de sortie la marche est haute.
Changement de décor la Panamérica passe à trois voies. De fait j’accélère pour ne pas m’éterniser.

Pour atteindre Panama City il faut franchir l’impressionnant Pont des Amériques qui enjambe le Canal de Panama. Je fus très impressionné de le passer et de réaliser le travail exécuté il y a un siècle par des milliers d’hommes. 
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Des immenses bateaux franchissent le Canal de Panama, des travaux sont en cours pour  permettre à des bateaux encore plus grands de le franchir.
A Panama City, siège de Plan je rencontre l’équipe qui gère les douze pays du continent américain où les programmes sont menés

Il n’y a pas que le Canal qui traverse le pays, une voie ferré rejoint les deux océans et aujourd’hui c’est le train que j’ai choisi pour rallier Colon sur la côte atlantique.

Durant plus de 70 kilomètres le train longe le Canal.
 
La forteresse de Portobelo.

La porte d’entrée du Darien.
Le Darien est l’ultime province du Panama avant la Colombie mélange de prairies de jungles.

Dernier tour de roues vers le Sud.
Lors de ma descente vers la frontière colombienne je suis hébergé par David un pasteur.
Yaviza, terminus de la panamérica, la route stoppe brutalement devant un fleuve et il n’y a aucune route qui mène vers la Colombie. Mais tout le long de la route l’armée et la police patrouillent pour lutter contre les trafiquants de drogues  je serai contrôlé quatre fois!!! 

 
Le Darien c’est beaucoup de chaleur, des pluies diluviennes et des piqûres d’insectes par centaines.

Retour du Darien à présent une longue route vers le Mexique se déroule devant moi.

Pour remonter vers le Nord j’emprunte le Pont du Centenaire.
Casco Viejo un quartier de Panama au petit matin.

Il y a l’ancienne Panama

et la nouvelle avec ses gratte ciels, une image quasi surréaliste en Amérique Centrale.



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