![]() |
L’heure des retrouvailles avec Jéronimo. |
Une équipe de choc pour la traversée du Delta, une région de canaux sur le Rio de La Plata |
Nous passerons 3 jours à ramer au coeur …. |
de la multitude de canaux que compte le Delta. |
Après les jambes ce sont les bras qui travaillent. |
Normalement je devais me rendre en Uruguay via ce réseau de canaux mais cela me posait un gros problème pour mon passeport. |
La traversée du Parana fait 1200 m, nous allons nous y faire chahuter par les immenses navires qui créent des grosses vagues. |
L’Obélisque de Buenos Aires. |
Le symbole des mères de la Plaza de Mayo… |
où chaque semaine, les grands-mères et mères venaient défiler pour protester contre le régime dictatorial de Videla. |
Un peu plus de couleurs à Buenos Aires …. |
avec la visite du quartier de la Boca…. |
le quartier des immigrés italiens. |
Après avoir passé 15 jours bien remplis à Buenos Aires il est temps de reprendre la voie du voyage. |
et cela se passe de l’autre côté du Rio de la Plata |
un pays que je connais : l’Uruguay |
J’emprunte des routes familières qui me conduisent… |
à la Casa Matamora. |
et les magnifiques plages |
qui s’étendent à perte de vue. |
Il ne faut pas toujours une canne à pêche pour attraper du poisson.!!! ( il sera remis à l’eau car je prélève dans la nature que ce dont j’ai besoin pour me nourrir) |
” Ma cafetière maison” |
Ou ici à Minas …. |
avec Horacio un passionné de maquettes qu’il réalise lui-même. |
Chaque appareil fonctionne grâce à un petit moteur à air comprimé. Retour en enfance !!!! |
Direction la côte uruguayenne. |
On m’a conseillé une route asphaltée bien plus courte et moins montagneuse mais je lui préfère la piste et ses paysages sauvages… |
bien plus beaux et plus dépaysants. |
Immersion au coeur de l’Uruguay, un pays paisible qui détient le taux de criminalité le plus bas du continent. |
Le danger vient surtout des cobras que je croise sur la piste où |
ceux près de la tente !!! |
Parfois on me demande pourquoi tu as tant de kilos ?? tout simplement pour être autonome en cas de problème. |
Je retrouve l’océan Atlantique; malgré le vent de face violent il est très tentant de longer la plage …. |
pour remonter vers le Brésil… |
mais au bout de 2 heures c’est la marée montante et je m’enfonce dans le sable, |
il faudra pousser mon vélo durant 3 kms… |
pour trouver une porte de sortie à travers les dunes. |
Au cours de ma remontée vers le Brésil, je trouve la forteresse Santa Teresa |
Vu le cuissard il est temps de rentrer !!! les chutes, la broussaille et les intempéries auront eu sa peau !!! il vaut mieux la sienne que la mienne.!!! |
Avec la Semana Santa en Uruguay c’est une queue de 500 m à la douane brésilienne!! heureusement qu’avec le vélo je peux me faufiler. |
De nouveau au Brésil, euh il est où le soleiL ?? vent violent et pluie |
feront partie de mon quotidien durant quelques jours; à la différence de la Patagonie il fait 15 ° de plus. Tous les jours, il faudra pourtant pédaler 100 à 120 kms. |
Il ne faudra pas faire le difficile pour camper car |
tout est inondé !!! |
Mouillé du matin au soir !!! |
Heureusement, parfois je trouverai refuge dans une ferme. Les brésiliens sont toujours les numéros 1 pour l’accueil. |
Parfois on m’offrira mon repas dans les restos !!! Merci Marcicio. |
Enfin le vent tourne et devient favorable avec du soleil, la vitesse s’affole … |
et je pédale plus vite que mon ombre !!! |
Des plats à la hauteur des efforts !!! |
avec les buffets libres !!! |
La BR 116, cette autoroute qui remonte de l’Uruguay, commençait à m’ennuyer alors je vais chercher un peu d’exotisme sur la piste. |
Le Brésil avec sa terre rouge je ne pouvais pas rater ça …. |
Il est certain que c’est plus dur physiquement mais tellement reposant intérieurement. |
Dans la vie, il faut toujours sortir des sentiers battus pour découvrir autre chose et se découvrir. |
Un an plus tard je retrouve le “Recanto Borghetti “ |
et mon ami Alisson. |
Un havre de paix et de tranquillité |
avant de traverser le Rio Guaiba…. |
Cela fait presque 9 mois que j’ai quitté la maison. Même si je repousse toujours la date du retour au maximum, il arrive toujours le moment où il faut rentrer. Ce n’est jamais une fin en soi mais le prolongement de ma vie de nomade de l’autre côté de l’océan.
Je rentre, mes sacoches pleines de souvenirs de paysages, de rencontres et des actions avec PLAN INTERNATIONAL. Il est certain que dans un premier temps cela fait un grand vide mais lorsque l’on sait qu’il y a d’autres projets à venir cela facilite la transition du nomade à une vie plus ou moins sédentaire.
Prochain article : le bilan et impressions de ces 9 mois de voyage de Santa Cruz à la Terre de Feu.
Des photos, vidéos, anecdotes de ce dernier voyage lors de prochaines conférences ( dates et lieux vous seront communiqués sur ce site).