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Chevauchée cubaine ( 1ére partie)
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CUBA,  ce nom de pays m’évoque un monde à part. Cela fait 4 ans que je rêve d’y aller. De México, il me suffit d’un saut de puce pour m’y rendre, alors allons-y ! Je quitte México et 3 heures plus tard,  je pose les pieds à La Habana.  Dès le début,  je me rends compte que je suis arrivé dans un autre monde. Si je suis venu à Cuba c’est pour le découvrir en allant à la rencontre des cubains, en partageant leur mode de vie, en connaissant le régime socialo-communiste et l’impact sur la vie quotidienne.

Après quelques péripéties à l’aéroport pour récupérer ma  » Petite Rose des Vents »  j’arrive à La Havane. Je ne tarde pas à tout ré-assembler car,  dès demain,  j’entends bien partir à la découverte de cette île cubaine.

Je quitte donc sans tarder le quartier de la vieille Habana ;  je prendrai du temps au retour pour découvrir cette ville.

Je ne quitte pas la capitale sur deux roues mais quatre car je me rends à Viazul, le terminal de bus, pour y acheter un billet, ce qui me fera éviter les 150 kms d’autoroute.

Le chauffeur me dépose à Australia. Cette petite communauté marque le début réel de mon périple cubain. Pour parcourir l’île,  j’ai laissé la moitié de mon équipement à México chez Félipe.  Pour une fois je vais voyager léger, 45 kgs tout au plus, sans mon drapeau et sans mon banner de PLAN INTERNATIONAL car ici les actions d’ONG ne sont pas les bienvenues !!!

Mes premiers tours de roues vont me conduire vers Playa Larga et la Baie des Cochons ….

qui  fût le théâtre de combats en avril 1961. Lorsque les américains et la CIA envoient des troupes composées de mercenaires venant de pays d’Amérique Centrale et d’exilés cubains ; le but étant  de renverser le régime mis en place par Fidel Castro. Cette tentative d’invasion sera un échec total.

Aujourd’hui la baie à retrouver la paix et ce sont des barques de pêcheurs qui l’occupent.

Eh oui,  il paraît que  » cette révolution du peuple est invincible « . Je vais prendre l’habitude de lire régulièrement sur la route des panneaux glorifiant la révolution et le régime mis en place par Fidel Castro .

Tient  un tracteur a perdu son chargement sur la route!!!, non rassurez vous,  la nourriture est bien trop importante pour la perdre ! c’est le système utilisé par les agriculteurs cubains pour sécher le riz. Faute de séchoir,  il y a le vent, le soleil et la route !

La route à travers la Ciénaga me mène vers Cienfuegos …

Première ville cubaine que je vais découvrir …

J’ai l’impression de revenir une cinquantaine d’années en arrière avec les charrettes et les vieilles voitures américaines.

Après un passage à la banque, me voilà riche !!!

A Cuba il y a deux monnaies en place :  la monnaie nationale le CUC  pour les cubains et la monnaie divisée le CUP  pour les touristes.
La différence est  le taux : 1 CUP vaut 24 CUC.  Avoir la monnaie nationale me donne accès aux magasins d’état.

et je vais pouvoir faire la queue dans les magasins !!! ah le rythme cubain !!! cool …..

où il y a toujours un choix phénoménal !!! je vais mourir de faim ici !

J’arrive chez Annia et José …

qui louent une chambre aux touristes ; c’est ce que l’on appelle des Casa Particulares. Le prix varie de 15 euro à 25 euro en moyenne!! Même si c’est cher, c’est l’occasion de partager la vie  des cubains et mieux connaître le fonctionnement du pays.

Je suis politiquement neutre mais simplement je lis et je constate les résultats des politiques  de gauche ou de droite.
 » Pour un socialisme prospère et viable « 

Tout au long de mon périple cubain, je vais découvrir un pays qui périclite comme ce ponton où jadis les wagons arrivés pour charger les bateaux des produits agricoles que produisait Cuba.

Pour me rendre à Trinidad, je zappe la route côtière et opte pour celle des montagnes, est-ce une bonne idée ???

je sais que je vais monter jusqu’à 800 mètres mais comment ??

Lorsque je vois ce panneau, je sais que mes jambes vont souffrir !!!

Je suis déjà dans une pente à 15%, combien de plus m’attendent un peu plus haut ?

Tout au long de ma route, je traverse des zones où des petits producteurs cultivent le café.

Ce jour là,  en l’espace de 70 kilomètres,  j’aurai monté 2000 mètres de dénivelé positif !!!….

et lorsque j’arrive au sommet des Topes de Collantes je suis fatigué mais …

 certains apparemment sont  » morts  » !!!

Une longue descente en direction de la côte me conduit vers la ville de Trinidad, Une ville magnifique classée au patrimoine de l’Unesco…

à  l’architecture coloniale …

ses ruelles de pierres qui me secouent de partout sur le vélo…

ses vieilles voitures …

et sa musique cubaine.

Tient donc !!! y aurait-‘il une ambassade de France à Trinidad ??? non c’est le drapeau belge décoloré de mon amie Fabienne !

qui vit à Cuba depuis 13 ans et qui m’ a aidé à organiser certains points de mon voyage.

Prendre le rythme de vie cubain c’est vivre plus ou moins comme eux et tous les jours il faut rechercher la nourriture en trouvant qui transporte quoi ;                   j’ai de la chance, je viens de trouver le boulanger.!!!

En ayant la monnaie nationale dans les mains, j’ai maintenant accès au petit kiosque sur le bord de la route.
Pour 1 CUP ( 0,04 €)   c’est un biscuit
Pour 3 CUP (0,12 €)   c’est le prix d’un sandwich
Pour 1 CUP (0,04 €)   c’est le prix d’un soda
L’ addition s’il vous plait ….. pour 25 CUP   je me ferai un repas soit 1 €

Je maintiens le cap à l’Est….

en découvrant toujours des paysages très différents.

Je rencontrerai,  durant le Tour,  8 cyclo-voyageurs dont,  à trois reprises,  un allemand qui s’appelle Oli !!!

Statistiques routières des deux dernières années !!! ça fait peur et froid dans le dos !!!

83 accidents
3 morts
51 blessés
Et ce n’est que les accidents qui sont enregistrés par la police !!!

Ah !  c’est excellent comme repas !!!

56 ans de Révolution, l’impact de Fidel Castro est impressionnant sur l’ensemble du pays et il aura marqué plusieurs générations !!!

Cuba,  si l’on voyage comme la majeure partie des touristes,  est un pays super cher ;  il faut compter 40 à 50 € par jour,  hors logement !!!
financièrement je ne peux pas, moi qui vit habituellement avec 10 €. L’une des solutions va être le camping sauvage pour éviter de payer les Casas Particulares qui sont super chères !!!…

mais camper à Cuba c’est interdit et un cubain non enregistré auprès de l’état à interdiction de recevoir un étranger chez lui !!!
VIVE LA LIBERTE !!!! les conditions pour camper vont être dures car,  à chaque fois,  il me faudra me cacher dans la forêt, les rizières ou les champs de cannes à sucre toujours remplis de moustiques à la tombée du jour !!!
Heureusement que je suis habitué à me trouver des lieux de bivouacs car ici c’ est une vraie galère. J’arriverai tout de même à camper une quinzaine de fois !!! cela me permettra d’économiser quelques 400 € !!!

J’arrive à Camaguey, une ville aux ruelles étroites et tortueuses qui a été conçue pour lutter contre les invasions des pirates de l’époque…

et pas évident de s’y orienter…..

mais apparemment lui il y arrive. Eh oui,  c’est bizarre de rencontrer le père Noel ici  avec 30°C !!!

Je me lasse de rouler sur « l’ autoroute 1  » pourtant je ne vais y pédaler que 150 bornes !!!  J ‘ai besoin de voir autre chose que des voitures et des camions.              je veux du Cuba authentique….

…je quitte donc la route pour une piste qui doit me mener en théorie vers Amancio,

Je me lance donc à travers les champs de cannes à sucre …

…et les prairies où seulement quelques charrettes empruntent la piste.

La piste m’amènera à faire une belle rencontre… celle de Rodolfo et  sa famille.
Il est passé midi et mon ventre se rappelle à moi, il est temps de manger. Je me trouve une pierre à l’ombre d’un arbre. Je commence à manger un morceau de pain avec du fromage  quand j’entends une voix….

…. tout va bien ? tu as besoin de quelque chose ?
– si tu as un peu d’eau fraîche,  ce serait bien !  – attends, je reviens….

  il revient avec une assiette de manioc, du riz et un morceau de porc plus une assiette avec du gâteau !!!! car c’est l’anniversaire de son fils
– OH MERCI Rodolfo !!!
il me répondra
– tu vois Lorenzo,  je suis pauvre mais je partage le peu que j’ai !!!!
UNE BELLE LECON DE VIE surtout lorsque je vois la répartition des richesses du monde !!

Depuis plusieurs jours le climat est à la pluie … et sur la piste ….

cela se transforme vite en bourbier. J’ai voulu de l’authentique… je suis servi !!!

 certains passeront une journée pour effectuer 5 kms ! Je n’en suis pas là mais c’est dur d’avancer dans ces conditions ! Ah je bénis mon Rohloff  dans ces conditions extrêmes !!!

A 18 h il fait noir et le ciel est chargé d’étoiles. C’est la fin de journée et après avoir lutté dans la boue,  je suis content de trouver un peu de confort dans ma tente et une  assiette bien garnie !

Le soir venu, grâce à ma lampe solaire, je me remets à écrire soit mon journal soit mon livre.

Durant toute la nuit,  il est tombé des cordes ;  certes je suis dans la boue mais pas inonder comme toutes ces maisons.

« Que siempre brille el sol »…  Que brille toujours le soleil ! mais où est il ?.. cela fait trois jours que je ne l’ai pas vu !!

et  j’en aurai bien besoin pour sécher ma tente qui est détrempée.

J’approche de Manzanillo où d’une cité française du 93 ? des barres et des barres d’immeubles délabrés ; triste réalité !

 Je trouve enfin des fruits et surtout des bananes car cela fait 10 jours que j’en cherche ; depuis le passage d’Irma l’ensemble des plantations de l’île a été dévasté.

J’atteins la côte Sud de Cuba  et, non loin de là….

… le Desembarcadero del Granma, là où Fidel Castro, Camillo Cienfuegos, Ernesto Che Guevara accompagnés de 80 guerrillos en novembre 1956 ont débarqués sur l’île cubaine pour débuter la lutte et la révolution contre la dictature sanglante de Batista,  le Président mis en place par les américains.

 

Je ne suis pas encore arrivé à la moitié de la découverte de l’île mais j’en ai déjà  beaucoup appris sur la vie cubaine.  Je suis certain que la suite du voyage sera tout aussi passionnante.

A bientôt pour la suite….



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