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A la découverte de la Guinée-Bissau
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Lors de la première partie de mon trajet en Guinée-Bissau l’ensemble de mon parcours était focalisé sur le soutien aux équipes de PLAN sur le terrain. A présent,  je prends la direction de la capitale afin de m’y poser un peu avant d’entreprendre une longue traversée de la Guinée sur des pistes qui vont me mener dans des régions très reculées. J’ai besoin d’aller à la rencontre des communautés et de partager leur mode de vie…

 

Le réseau routier se trouve dans un état déplorable. Parfois je me demande si ce ne serait pas mieux de n’avoir que de la piste…

… elle est l’ unique route qui mène à la capitale : Bissau.
Bienvenue  à un nouveau monde !  Humm si c est le nouveau monde… quel était l’ancien ?!

J y retrouve mon ami Lomé et sa famille.

                                  … et aussi mon grand ami Sirajo,  directeur de PLAN internationnal dans ce pays,  avec qui j aime passer du temps à discuter de notre engagement sur le terrain.

Jadis la capitale était florissante avec des larges avenues arborées, des maisons de type colonial très colorées ; à présent la ville est très dégradée par le manque d’entretien…

…tout comme son port. Je me demande comment certains bateaux arrivent encore à flotter !  je ne vais par tarder à le savoir car je dois traverser le bras de mer pour me rendre à Enxude…

Toutes les marchandises, personnes, animaux s’entassent sur le pont ….

Patience !  en Afrique il faut de la patience ! beaucoup de patience parfois !
Le bateau doit quitter le port à 8H mais la marée n’est pas bonne alors le bateau ne partira qu’à 13H !!
Euh !  vous pouvez m’expliquer comment vous arrivez à avoir des différences de 5 heures sur une marée par rapport à la veille ?
…bonne question à laquelle on me répondra… euh !  bah !  c’est comme ça !

Pendant l’attente,  j’observe les allées et venues sur le port, notamment ce bateau chinois qui vient d’accoster pour décharger les prises de pêche. Comment pouvez-vous autoriser un bateau chinois à venir vider vos eaux poissonneuses au détriment des pêcheurs locaux ? Une pêche intensive qui ramasse tout détruit l’environnement et les ressources des pays !!  Le made in China !

Tout est chargé sur des camions puis tout sera acheminé vers la Chine. Ils sont malins ces chinois, les colonisateurs de l’Afrique ; les anciennes puissances européennes font figurent de marionnettes.

Le moteur se met en route et crache noir…. bon ne comptez pas contrôler les émissions de gaz !!

Droit devant… Enxudé

  Une fois de l’autre côté du bras de mer, une autre Guinée Bissau débute ; je pédale à travers les plantations d’anacardiers…

Ici,  la pauvreté saute aux yeux pourtant on a trouvé bon d’installer des lampadaires solaires dans un village au coeur de la brousse !
mais pourquoi  puisque  personne ne bouge la nuit ? !

 par contre,  le pire est que le village n’a pas de forage juste un puits dont l’eau n’est pas très propre !

L’équipe de la Guinée-Bissau prépare la Coupe d’Afrique des Nations !!!

Eh oui,  ça existe toujours !!

Et me voilà parti pour quelques trois cents kilomètres de pistes, hyper poussiereuses ….

…mais je pense que c’est mieux que la boue !

Je traverse beaucoup de petits villages faits de cases de paille et d’adobe.

Oh,  que je suis content qu’il y ait des zones d’ombres …

…car il fait super chaud et l’organisme souffre !

A chacun son chargement !

Ici,  chacun essaie d’avoir un petit boulot pour survivre.

A Quebo,  je passe la nuit auprès de missionnaires brésiliens venus aider les populations locales. Merci Precio et Marta.

Apres Quebo,  je choisis l’option de m’enfoncer un peu plus au coeur de la Guinée-Bissau…

…pour y découvrir le parc national de Dulombi

Humm !  Je crois que la piste risque d’être dure par moment !

Les termites, formidables bâtisseurs africains,  sculptent les paysages de la savane.

Perdu dans la forêt, je découvre quelques communautés, éloignées de tout …

Ibrahim m’accueille dans son village ;  la communication se limiteà lui car personne d’autre ne parle le portugais.

Dans les zones les plus reculées de la Guinée Bissau, les communautés sont extrêmement pauvres et trouver une simple boite de sardines pour manger, c est parfois très difficile. pour vous dire,  parfois les communautés musulmanes doivent manger le porc sauvage !

Mais à chaque fois, je vais pouvoir compter sur la solidarité des villageois et partager le plat de riz.!!!

Voici le puits du village et il va être temps qu’il pleuve car il est quasiment asséché.

On va me puiser de l’eau afin que je puisse continuer ma route vers Boé.

 

La forêt s’estompe et laisse place à la savane.

La piste est dure, la chaleur, le manque de nourriture …

 

mes forces diminuent rapidement, je m’épuise …. il faut penser à trouver un endroit pour la nuit.

 

Dormir est très compliqué car le sol a accumulé la chaleur durant la journée et il la restitue la nuit. La récupération est très difficile.

Je poursuis ma route … 

…avec un peu de fraicheur …

  La cuisine africaine, il y a toujours beaucoup d’espace !

J’arrive à Boé, où je dois traverser la rivière mais je ne crois pas que je vais m’aventurer sur cette pirogue !

Un peu de patience et le bac est du bon côté pour franchir la rivière…

Les personnes embarquent mais on sent une petite crainte car beaucoup ont peur de l’eau et ne savent pas nager…

…surtout lorsque l’on rajoute du poids ///

Fin de journée sur le fleuve.

Après tant de privation de nourriture, j’apprécie !  j’en avais tant rêvé de ce poulet, frites ! j’ai même hésité à en commander une deuxième fois !

Retour sur la route nationale à destination de la Guinée Conakry.

En Guinée Bissau,  la campagne des noix de cajou bat son plein.  Chaque famille s’active à collecter les fruits car l’essentiel des revenus provient de cette activité.

L’ensemble du travail est exécuté par les femmes et les enfants ;  du matin au soir,  ils ramassent les fruits tombés au sol durant la nuit puis assises sous un arbre elles séparent les noix du fruit.
Bien sûr tout cela sous une chaleur écrasante ! le soir venu, après par une longue journée épuisante, les femmes et les enfants regagnent le village avec des seaux sur la tête, La taille des seaux varient en fonction de l’âge car dès l’âge de 7 ans (parfois moins) les enfants réalisent ce travail.
Je les ai vu rentrer chez eux, ces petits corps meurtris, le visage dégoulinant de sueur avec le seau posé sur leur tête, (vous ne verrez pas de photo car je ne photographie pas la misère et je pense que vous aurez assez d’imagination pour vous les représenter)
Je les ai vu rentrer la faim au ventre, la soif aux lèvres, le regard dans le vide et épuisés.
..

…et tout cela pour gagner 250 CFA soit à peine 40 cts d’euro.
Initialement le prix était fixe à 500 CFA avec cela vous pouvez acheter 1,5 Kgs de riz mais les familles ne disposent plus assez d’argent pour acheter la nourriture alors elles doivent subir les conditions honteuses des acheteurs qui eux revendront le produit plus du double.
L’équation est simple si le prix d’achat reste comme cela,  c’est à dire à la moitié du prix normal,  les familles ne pourront acheter que la moitié du riz nécessaire pour l’année.
L’année s’annonce très dure pour toutes ces familles.
Pendant que nous mangerons des noix de cajou à prix d’or,  assis dans notre canapé, des gosses seront assis à terre avec une demi-ration de riz.

 

A chacun, son style de vie. En Guinée chaque région a son type de case.

Ma case est toujours pareille, toujours ouverte sur la nature.

 

Mon aventure en Guinée-Bissau se termine ;  trois semaines intenses et riches en rencontres, en émotions et en découvertes. Bien sûr,  la partie la plus importante de ce voyage fut l’aspect humanitaire aux côtés de PLAN INTERNATIONAL et de l’équipe de mon ami Sirajo  où j ai encore emmagasiné un peu plus de souvenirs dans mes sacoches.
A présent,  mon regard se tourne vers la Guinée voisine, alors poursuivons de vivre pleinement mon rêve et ma soif de découverte.

A suivre…



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