Equateur 5042 km (1 ère partie)
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L’Equateur, quatrième pays que je traverse en Amérique Latine, plus de 35 000 kilomètres au compteur depuis le Canada, je continue de vivre mon rêve avec les yeux grands ouverts. Ma vie de nomade à vélo se poursuit toujours en lien étroit avec l’aventure humaine PLAN.

Je franchis la frontière dans le Nord à Tulcan le 8 juin, les formalités sont très simples et rapides, parfait!!!!

De l’autre coté de la frontière, les paysages et le climat très froid sont semblables à la Colombie. La différence est que les espaces sont libres de clôtures de barbelés ce qui rend plus facile l’accès pour camper.

Monument pour les cyclistes, mais le respect des cyclistes sur la route ici n’est pas encore rentré dans les moeurs comme en Colombie. 
Je n’ai pas trop d’autre possibilité que de suivre la panamericana, une route  avec du trafic.

Malgré l’hiver qui vient de commencer le Nord de l’Equateur est encore assez chaud et sec. je dois me réhabituer à cela mais
une belle surprise m’attend lors de la traversée d’un village  j’aperçois un glacier!!! demi tour, je  ne peux résister à la tentation d’un bon magnum au chocolat.

La vallée qui mène à Ibarra est très désertique
Vue de mon campement. Des moments simples mais tellement reposants.
Petit crochet par la ville d’Otavalo réputée pour son immense marché, pas de chance il a eu lieu la veille.

Un plaisir pour les yeux, un régal pour le ventre.
Paysages typiques de cultures ici chaque m² de terrain est exploité, ce qui offre une montagne en pachtwork de cultures maraîchères.

Je mets le cap vers Quito.

Quito, la capitale de l’Equateur,où vivent plus de 3,5 millions d’habitants, une ville ultra polluée. Y circuler en vélo est un défi car il faut jouer des coudes avec les voitures. Lors de la traversée de la ville deux voitures viendront me caresser les sacoches.
Voici l ‘endroit le plus sûr pour traverser la ville la voie de tramway.
mais Quito ce n’est pas que ça heureusement.
Quito possède un centre historique de toute beauté.

Très tôt le matin l’appareil photo en bandoulière j’enfourche le vélo direction la vieille ville.

C’est toujours un privilège de se promener dans les ruelles vides de la ville et de la voir la ville s’éveiller.

L’architecture coloniale et les couleurs de ses façades en font une ville très atypique.

Les doigts de pied en éventail, je profite de mon séjour à Quito  pour me reposer.

Ayant accès à une cuisine, pour me faire plaisir je me cuisine des bons petits plats, histoire de reprendre un peu de poids.
Je quitte Quito pour prendre le chemin des écoles de PLAN comme ces « écoliers »!!!

Passage d’un péage à la sortie de Quito, eh oui ici il est autorisé de rouler sur l’autoroute. Je profite du mondial et que l »équipe nationale joue pour pédaler tranquillement, car tout le pays s’est arrêté de travailler, porte le maillot et supporte son équipe avec beaucoup de ferveur.

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Un plat typique du dimanche dans la ville de Sangolqui: le cochon grillé avec des pommes de terres, un délice!!!.

Un autre plat typique équatorien: le cuy, un gros hamster, à la chair  très savoureuse.

En route vers le Cotopaxi par l’ancienne route, une piste au milieu d’une forêt d’eucalyptus. 
Une piste empierrée avec les pourcentages abominables

qui m’amènent à pousser le vélo pour gravir la pente.

Ouf!!! la longue ascension se termine, j’atteins le paramo, le plateau andin;des paysages vierges et purs, c’est un réel bonheur où je vais passer deux jours. 
Sur ce plateau volcanique, l’eau au fil du temps, s’est tracée son lit ce qui donne de superbes cascades.

Parfois d’une trentaine de mètres.
Le Cotopaxi, volcan actif équatorien qui culmine à plus de 5800 mètres
J’installe mon camp au milieu du Paramo, à plus de 3800 m. Le vent rend la température glaciale, mais pouvoir passer la nuit au milieu d’une telle nature, cela n’a pas de prix.

Un réseau de pistes sillonne le parc du Cotopaxi .

avec toujours en toile de fond le Cotopaxi au cône parfait qui domine l’immensité du paramo.
Une légende dit que si le volcan Pichincha près de Quito pleure, Maman Tungurahua  se réveille et Papa Cotopaxi râle.

Ma cuisine au grand air. Je me prépare une purée de pommes de terre et de brocolis accompagnée d’une soupe.

Ne polluez pas l’environnement; parfois j’en ris, mais surtout cela me révolte de voir la pollution que crache les voitures et surtout les bus..Personne ne dit rien et rien n’est fait. Respirez vous vous empoisonnez, un comble pour un pays où la nature offre tellement de magnifiques paysages.

A Latacunga Tatiana m’héberge avec sa famille, l’accueil et l’hospitalité équatorienne sont toujours aussi chaleureux.

L’aventure équatorienne se poursuivra dans un second volet, patience patience



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